Le journal de Crysto Telskié — chapitre 4

Schwartzenbruin

Au palais, nous sommes tombes en pleine fête du solstice d’hiver. Il y a foule et Myria n’avait pas l’air très maligne avec tous les objets qu’elle avait récupéré… Le roi nous a accueilli très gentiment, et nous a même propose de rester dîner au palais pour qu’on lui raconte en détails tous les événements dont on n’a eu de cesse de parler dans le plus grand désordre. J’ai eu l’occasion de me rendre compte a quel point je suis mal à l’aise dans ce genre de situations.

On nous affréta des chambres, avec de quoi se laver et même des habits. C’est déjà ça car les nôtres, même s’ils se sont étonnement retrouve rapiécés lorsque nous nous sommes fait téléporter par Mayaheine, n’étaient vraiment pas de mise pour une telle occasion. Apres un bon bain chaud (qui se révèle être vraiment très plaisant), je m’en fus vers la salle du conseil. Mis à part la plus grande honte de ma vie lorsque tous les regards se sont poses sur moi et que j’ai du rougir à n’en plus pouvoir, le repas s’est déroule plutôt bien, même si je me suis fais volontairement discret. Morganthe a retrouve sa taille normale à l’aide de Miroir si j’ai bien compris et est forcement bien plus impressionnante. C’est elle qui se chargera de raconter nos exploits accompagnée d’Aldebaran aux illusions (Note de Philippe : j’ai ma cape, mon chapeau, comme d’hab.’ quoi; enfin version Paillettes !). C’est un tantinet exagéré, mais du plus bel effet. Ils forment une équipe très bien rodée tous les deux.

Le journal de Crysto Telskié — chapitre 4

Puis vient le bal. Alors que je comptais m’éclipser, Myria m’a invite à danser et cela a du être la deuxième plus grande honte de ma vie : je lui ai marche sur les pieds ! Heureusement que les gens étaient plus occupes à danser eux-mêmes ou admirer plus talentueux. Puis c’est au tour d’une charmante demoiselle de m’inviter à danser. Je m’applique et y arrive un peu mieux. On a discute un peu après la danse et elle m’a dit s’appeler Lady Elinore de Traft. En tout cas elle est charmante, pas autant que Lancyne certes, mais j’ai bien peur de devoir faire une croix sur elle maintenant… Et me voilà dans cette chambre en terre inconnue, avec un millier d’images qui viennent se coller les unes derrière les autres. Enfin je crois que je vais essayer de dormir un peu même si cela ne va pas être évident avec tous ce qui me trotte dans la tête…

Aujourd’hui j’ai pu visiter la ville et ses alentours; c’est vraiment grand. Je ne vois pas trop ce que les gens peuvent trouver à un endroit pareil… Apres ma petite balade, je reviens au palais, où j’apprends qu’il y aura des festivités ou nous sommes convies jusqu’au premier de l’an. Tous les hôtes de la veille ne sont pas la, juste une trentaine. C’est drôle, les serviteurs veulent que nous nous changions tous les jours, alors que nous n’avons mis ces beaux habits qu’une seule fois ! Ils ont vraiment des coutumes bizarres dans les cours.

Le soir, je revois Elinore. Elle m’apprend un peu les us et coutumes de la cour. Pour la remercier, je vais lui construire secrètement un petit cadeau pour le premier de l’an. Il paraît que cela se fait; il faut d’ailleurs trouver une idée originale pour le roi. Mais je laisse les autres s’occuper de cela.

Demain, j’irais voir les prêtres pour voir s’ils peuvent m’aider à retrouver Lancyne. C’est mon dernier espoir… J’espère qu’il ne sera pas déçu… J’ai eu raison d’aller voir les prêtres ! Menellin, celui de Pelor n’a pu m’être d’aucune aide, mais Kiries, le prêtre de Boccob a réussi à me montrer une image de Lancyne, courant sous une tempête de neige dans une sorte de plaine. Elle est vivante ! Je vais hanter les plaines jusqu’à la retrouver, et je vais la retrouver ! J’en boue d’impatience. Mais il ne faut pas vendre la peau du Balor avant de l’avoir tue, et je ne dois pas m’exciter trop vite. Mais c’est trop fort, j’en ai parle aux autres; peut-être daigneront-ils m’accompagner après tout.

Le journal de Crysto Telskié — chapitre 4

Sinon les jours se suivent jusqu’au banquet final du 7 Needfest. C’est une soirée costumée; moi je suis déguisé en arlequin, pas original mais discret, exactement ce que je cherchais… Miroir a eu le mauvais goût de se déguiser en Balor et le roi en prêtre de Ralishaz ! A minuit on offre au roi son cadeau : un bouclier de belle facture avec la scene que l’on voyait en rêve. Quant a lui il nous offre à chacun une broche couverte de diamants aux armoiries de Mélinda. Royal présent.

Celui d’Elinore ne l’est pas moins, c’est un petit collier ; moi je lui offre le petit arc que je lui ai confectionne, et elle a l’air ravie. Je commence à l’apprécier, comme une amie certes, mais l’apprécier tout de même.

Mais il va falloir partir, et pas plus tard que demain. Ca va faire maintenant plus d’un mois et demi que nous sommes partis et notre petit village de Mélinda nous manque à tous, a moi d’autant plus que je veux fouiller les environs de fond en comble.

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